Le numérique est indispensable dans notre quotidien, nous pourrions difficilement nous en passer.
Cependant, il est Ă l’origine d’impacts nĂ©fastes sur l’environnement et sur l’humain.
En effet :
- la part d’internet représente 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), soit 50 % de plus que les émissions de GES des transports aériens mondiaux par an ;
- l’empreinte des usages numériques dans le monde est équivalente à 2 fois l’empreinte environnementale de la France.
La notion de numérique responsable correspond alors à la prise en compte de ces impacts dans les choix et usages des pratiques et outils numériques.
Sur les aspects environnementaux, la réglementation est de plus en plus contraignante. Après la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (loi AGEC, de février 2020) et la loi Climat et Résilience (août 2021), la loi REEN (Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique), promulguée fin 2021, propose une série de mesures pour favoriser un numérique sobre, responsable et écologiquement vertueux. Par ailleurs, les impacts du numérique peuvent être intégrés dans la directive CSRD, en place depuis le 1er janvier 2024, obligeant certaines entreprises à rédiger leur rapport de durabilité.
L’Institut Numérique Responsable (INR), Think Tank basé à La Rochelle, s’est emparé du sujet dès 2018 et a créé, en 2021 le label NR (Numérique Responsable) en partenariat avec Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, l’ADEME et WWF.